Le brave a une poitrine épanouie, une grande candeur
et un cœur large, et le lâche a la plus étroite des poitrines et le
plus serré des cœurs et ne connaît ni joie, ni bonheur, ni
réjouissance et ni délice qu'une nature animalière et bestiale.
Or, la réjouissance de l'âme, son plaisir, son aisance et sa
jubilation sont interdits à tout lâche, comme ils le sont à tout
avare, et à tout personne se détournant [des versets] de Dieu,
insouciant de Son rappel, L'ignorant de Ses noms, Ses attributs et Sa
religion [qu'Il a agréée] et ayant le cœur attaché à autrui.
Cette jubilation et cette joie [que le croyant trouve] deviennent, dans
la tombe des clos et un jardin, quant au gêne et à l'étroitesse [que
l'insouciant a] se transforment, dans la tombe, en tourment et
emprisonnement.
L'état de l'homme dans sa tombe est le même
que celui du cœur à l'intérieur de la poitrine qu'il s'agit de
délice, de tourment, d’emprisonnement ou de libération.
Il ne
faut pas se fier à un épanouissement ou un resserrement passagers
d'une poitrine, car les incidents disparaissent avec la cessation des
causes, mais plutôt à la qualité qui s'est développée à
l'intérieur du cœur, l'obligeant à être épanoui ou resserré.
C'est elle qu'on compte. C'est auprès de Dieu qu'on cherche le refuge.
Ibn Al Qayyim - Zad Al-Ma’âd Tome 1, page 152-153
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